La lente désaffection actuelle des médias, qui s’accompagne depuis plusieurs années d’une décrédibilisation chez les plus vieux et d’un immense désintérêt chez les plus jeunes, n’épargne pas les médias musicaux. Alors que le nombre de titres spécialisés disponibles en kiosque fond comme neige au soleil, le jeu algorithmique des réseaux sociaux semble aujourd’hui aussi tuer progressivement les médias numériques, désormais condamnés à être « partagés » par les artistes ou groupes pour continuer d’être visibles. Un comble. Mais surtout un syndrome de Stockholm dangereux qui sonne comme un ad lib dangereux pour une profession de la taille d’une équipe de football.
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